La ministre de la Culture a réagi suite à l'annonce du dépôt de bilan de Virgin Megastore France. Aurélie Filippetti considère que les pratiques fiscales de certains géants, comme Amazon, expliquent les échecs de la chaîne de magasins.
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Incapable de régler ses dettes, Virgin Megastore a déposé le bilan cette semaine. Le distributeur de biens culturels doit désormais attendre que le tribunal de commerce de Paris le place en cessation de paiement. Le redressement ou la liquidation judiciaire pourront ensuite être prononcées.

Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, a livré sa position sur cette décision. Interrogée par iTélé, elle précise que Virgin a été victime d'une « concurrence déloyale » menée par les géants américains du secteur. Elle rappelle ainsi que le marché est soumis « à une concurrence déloyale qui est le fait, il faut bien le dire, de certaines grandes entreprises de type Amazon. [Elles ne sont] pas soumises à la même fiscalité que les entreprises localisées physiquement en France ».

La ministre fait référence aux pratiques fiscales des géants américains comme Apple, Amazon ou Google leur permettant d'éviter de payer les taxes applicables en France (notamment l'impôt sur les sociétés). Aurélie Filippetti ajoute enfin qu'un rapport sur le sujet sera remis pendant le mois au gouvernement et souhaite qu'un repreneur puisse rapidement se présenter pour acquérir les actifs de Virgin (estimés à 335 millions d'euros).

La critique de la ministre est claire, mais elle omet toutefois de prendre en compte la stratégie du groupe Virgin Megastore focalisée principalement sur la vente de supports physiques (CD, DVD...), segment en baisse constante depuis plusieurs années. L'échec de Virgin n'est donc pas uniquement dû à la concurrence mais également à ses propres choix.

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